jeudi 21 novembre 2013

Fuck ze régimeuh!

Ce matin j'ai discuté avec l'orthoptiste de mon fils. Elle me disait que son métier était inscrit dans son prénom. Cécile, en latin ca veut dire aveugle...
Mon prénom veut dire Laurier... et j'adore cuisine. Mais ma passion, c'est manger. Mettre plein de choses goûtues, délicieuses bonnes et salées et sucrées dans ma bouche, encore et encore et encore, mâcher avaler recommencer jusqu'à ce que mon ventre éclate. C'est limite maladif, mais qu'est ce que c'est bon.... et puis boire une fois de temps en temps un vrai bon verre de vin. Ouuuaaaah l'extase!
Je ne suis pas très grosse, je suis en surpoids ca oui...
Je peux perdre du poids, pour me sentir moi, mieux dans mon corps, mieux dans ma peau. Pour prendre plus de plaisir à m'habiller et ce genre de choses....
Mais renoncer à manger pour une longue période... pffff... je n'y arriverai pas.
Hier soir j'ai discuté avec une copine et on découvrait toutes les deux qu'on raffole manger. Dites moi, qui ne raffole pas de manger? C'est tellement basique comme plaisir. C'est tellement simple. C'est dingue ce que la magie des papilles gustatives peuvent procurer comme émotions autres que le simple plaisir en bouche:
- du soulagement,
- du réconfort,
- de la tendresse,
- de la passion,
- de la fougue,
- de l'envie
etc...
et tout est dans le positif.
C'est une fois qu'on en a trop pris qu'on en voit et ressent les méfaits. Parce qu'il y en a! Et il y a tellement de régimes pour nous le rappeler... Tellement de déplaisir a avoir trop manger et le problème c'est que l'on mets toujours beaucoup trop plus de temps à se séparer des méfaits qu'on en a pris pour se faire plaisir. Ma mère m'a toujours dit: tu es toi meme responsable de ce que tu mets dans ta bouche, donc ne te plains pas non plus si tu te trouves grosses... Ah elle a toujours raison ma mère.
En ce moment je suis en train de faire un régime tellement draconien que j'en vois et j'en ressens les bienfaits au jour le jour. J'ai perdu 3 kilos en 3 semaines. C'est un régime d'une diététicienne hollandaise. Elle a écrit un livre dans lequel elle détail tout ce que tu dois manger dans la journée pendant 14 semaines. Et chez moi ca marche. Mais ca marche vite. Le seul problème c'est qu'il n'y a que moi qui le voit. Sans rire, mes boutons de ceintures sont plus serrés, mes pantalons commencent à devenir trop larges et personne qui me dit quoi que ce soit en ville... (ma ville(age) est tellement petites que tu croises toujours quelqu'un(e) que tu connais plus ou moins bien).... ni même mes copines proches... bref, on s'en fou...
Ce que je veux dire, c'est que je ne peux pas psychologiquement ni chimiquement, passer tant de temps sans me faire un gros gueuleton... Alors ce midi... je me suis lâchée... mais pas juste un peu lâchée... je me suis juste grave chéla!!! Mais grave chéla ma pote...
Bref, sur la base de mon déj j'ai élaboré une version: "zy-va chél ouate ma coupine!"
J'ai mangé et mangé et mangé......
Alors voilà mon assiette était composée de CA:

 
Deux craquottes rondes à la sésame, deux tranches de fromage allégé, des tomates confites (hors régime, maintenant indiqué comme hr), des tomates vertes hr, et de la roquette, et de l'huile d'holive hr et du gros sel hr.....
Tout ca semble anodin... sauf que j'ai repris 3 fois des grosses très grosses assiettes de roquette avec de l'huile d'olive (super HR) beaucoup d'olives vertes (extrêmement HR) et plein plein plein, le reste de la boite de tomates confites (HR, HR, HR!!!!!)....
Et puis après, je me suis chéla sur les pockitos de chez pépito... pour mon café... j'en ai pris 3!
Pffffooou... je n'ai plus trop l'habitude de beaucoup manger... parce que oui, une fois que tu t'habitues à manger peu mais sainement, quand tu manges beaucoup, tu le ressens....
Tout ce qui me reste à faire: la sieste...
Tout ce qui me reste à dire.... FUCK ZE REGIME!

Merci, et à ce soir,... pour l'éclate de la semaine: les spaghettis bolognaises...faites maison, en regardant "le meilleur pâtissier de France" en replay... parce que j'avais déjà vu "master chef" de la semaine dernière....


Et vous, c'est quoi votre éclate gustative?

mardi 19 novembre 2013

Le Club Med ou la vraie vie?

Pendant les vacances de la Toussaint, j'ai passé une semaine au club med. Ah, quelle chance. Je la mesure et j'en suis totalement consciente. Mais il y a une chose qui m'a vraiment sautée aux yeux. Qui m'a même limite gênée... C'est cette étrange bonhomie qui y règne. C'est bizarre, de s'enfermer dans un centre clos. Avec des milliers de gens que l'on ne connait pas. Et avec lesquels on passe d'excellentes vacances. Qu'ils soient GO ou GM, les gens du Club Med sont gentils, agréables, accueillants...
Il arrive même des fois que l'on se lie d'une amitié naturelle avec certaines personnes...
Cela commence par une reconnaissance visuelle. Qui sont les gens avec lesquels on s'entendrait bien? On se dit timidement bonjour au début de la semaine. Puis on partage une table à l'heure de l'apéro. On s'invite à nos tables pour les repas. Les enfants deviennent les meilleurs amis du monde. Les grands s'occupent des petits. On les mets à une table a coté de la notre pour passer des repas entre adultes et on laisse plus d'espace aux enfants pour qu'ils s'épanouissent. Et puis on ne se quitte plus. On part en promenade ensemble après avoir déposé les enfants au mini-club....Et cela devient une semaine de vacances "en familles".
Avec les autres, ceux avec qui on n'a pas sympathisé mais qui restent quand même super sympathiques on parle, on se dit bonjour avec un sourire béat. On est encore plus courtois qu'avec les gens que l'on croise dans la salle d'attente du pédiatre et qui ont la même vie que nous.
La grande bourgeoise qui ne m'aurait jamais adressé la parole au supermarché du coin de la rue me parle avec simplicité et gentillesse. Les gens laissent leurs enfants jouer seuls dans l'air de jeu. Les mères de famille laissent leurs cabas remplis de trésors précieux (caméscope, iPhone, tablette tactile, appareil photo avec zoom invraisemblables) sur le transat à la piscine sans avoir peur de se les faire voler. Seuls les vélos loués à la sortie du club sont armés de cadenas. Il y a quand meme une caution dessus d'une valeur de 480 euros...
Pour le reste, les chambres ferment à clé par la porte d'entrée mais les baies vitrées ne sont pas sécurisées. L'on rentre et sort dans les chambres sans problème par la porte arrière. Pourtant on laisse nos portemonnaies trainer sur les tables de nuit, nos passeports sur la table de la chambre. La confiance regne et l'inquiétude inéxistante. Parce que qui oserait venir perturber cette humeur joviale qui fait du "Club" cette institution de la vie parfaite.

C'est quand même étrange non....cette vie...
C'est comme dans un bocal....
Dès qu'on en sort, dès qu'on se retrouve sur la route...
Dès qu'on rentre à la maison.... les sourires ne s'affichent plus... autant... les gens autour de nous font l'effet de figurants dans notre vie, dans notre ville...
C'est dommage quand même.
Ca serait vraiment chouette que la vie au Club soit, .... la vraie vie....sans pour autant,... être aussi chère!


*Crédit photo

lundi 18 novembre 2013

La vie n'est pas un long fleuve tranquile

Lundi matin, routine, nouvelle semaine qui commence. On avance, tranquillement au rythme des jours et des nuits vers le futur encore inconnu et qui se dessine au fil des secondes que nous vivons...
La vie va. Mais elle ne va pas toujours ni forcement dans le sens dont on rêvait quand on était petit...
Mon mari a dit récemment à une connaissance: "la vie n'est pas celle dont tu rêvais quand tu avais quand tu étais ado. Mais elle est ce qu'elle est et tu dois en tirer que du positif."
Ca n'est pas parce qu'on a une maison, un appart, un conjoint des enfants, un salaire, etc que la vie est rose. Il arrive que l'on rencontre des difficultés. Certaines sont surmontables avec un rien, d'autres demandent de l'effort, de la force de la persévérance. On peut parfois avoir la sensation d'avoir pris perpète comme m'a dit une amie.. face à une difficulté d'une ampleur qui donne la tête qui tourne...
Mais comme dit mon mari, a chaque problème il y a une solution. A chaque difficulté il faut tirer une conclusion qui nous porte dans le positif. A chaque challenge une compétition dont on ne peut sortir que gagnant. Parce que c'est comme ca, on a pas le choix.
La vie va, mais elle est courte. Même si on vit 90 ans, c'est court. Il faut profiter. On a pas le temps de s'arrêter sur des choses qui viennent perturber notre quotidien si douillet.
Alors, c'est parti, on fonce, tête baissée mais les yeux bien ouverts!
Debout la dedans, on est lundi! Bonne semaine!!!
Et excellente journée...