mardi 21 janvier 2014

Confessions intimes.... d'une inconnue!

Aller, lachons nous, parlons sans retenue....

Les langues se délient souvent lors de conversations entres copines. Les tabous tombent et l'on arrive à parler de choses plus intimes. De sujets qui normalement sont reservés aux partenaires... aux medecins... des sujets qui ne sortent pas de l'endroit où ils ont été dévoilés. Ce qui est dit ici, ne sortira pas d'ici... Et c'est cool entre copines ca fait du bien des fois de parler...

Mon mari, lui, arrive a faire parler les femmes qu'il ne connait pas de sujets qui normalement ne sont reservés qu'aux copines. C'est un peu une deformation professionnelle. Il a toujours su parler aux femmes puisque son premier métier était le pret à porter feminin....Il a le don pour leur donner confiance. Une fois amadouées, elles parlent et elles ne s'arrentent plus. Et lorsque cela arrive cela m'epate toujours autant.

Au hasard d'une cabine d'essayage dans un magasin ou il m'accompagne pour que je m'achete des nouvelles tenues, je peux d'un coup, alors que je me débats avec une robe d'été bien trop compliquée à enfiler par le haut, l'entendre taper la discute avec une autre femme que MOI! Et l'a je m'arrête, même si mes bras sont emelés et que ma tête est coincée entre mon aisselle gauche et mon coude droit. J'écoute, je retiens la lecon "comment faire parler n'importe qui de n'importe quoi", j'admire son talent de tchatcheur, et je me marre à l'avance du débrief que l'on va avoir sur cette nana là. Souvent je reste dans la cabine d'essayage pour ne pas les déranger et j'écoute jusqu'au bout...

Cela ne m'arrive jamais qu'une personne inconnue se livre à moi comme ca parce qu'elle avait envie de vider son sac... et si cela m'arrivait je ne saurais pas du tout réagir. Pas que je sois mal à l'aise mais je me demande toujours comment est-ce que je pourrais contribuer à la discussion... Je me vois mal enchérir ou apporter des exemples personnels pour appuyer l'information divulguée. Et pourtant.....

Mercredi dernier, lors de l'heure de tennis de ma fille.... une dame que je n'ai jamais vue avant alors que nos enfants ont court à la même heure, commence à me parler... Et très vite, mais alors vraiment sans que je ne le sente arriver VLAN elle me parle de sa vie de femme mère, de ses envies, de son chemin dans la vie! Non!!!!! SIIIIIIIIII!!!! OUAOUH! je n'en revenais pas! Ca y'est ma premier confession intime était sur le point d'avoir lieu. Est ce que j'allais savoir gérer aussi bien que mon mari? Avec tous les cours que j'ai suivi il fallait au moins que j'arrive a lui tirer deux ou trois informations que jamais je n'aurais obtenue si je ne l'avais pas mise en confiance!!! Elle me parle de son nombre d'enfants. Elle en a trois. Comme moi, j'enchéri, je lui avoue que moi aussi j'en ai trois et que je suis heureuse avec ce nombre et que je n'en veux pas d'autre.... Je tente le terrain et si il en arrivait un quatrieme,.. je fais une blague je dis que j'irais habiter a l'hotel et que je laisserai mon mari gérer etc... elle rigole et, me parle de sa contraception. YES!!! permier terrain intime d'engagé. Mais j'en ai eu trop pour mes pauvres petites oreilles quand meme bien trop pudiques pour ce genre de choses. Ames sensibles s'abstenir. Elle commence a me raconter qu'elle ne prend plus la pillule. Okey tout va bien je gère. Ensuite elle me dit qu'elle en a marre d'utiliser des capotes. Parce que c'est quand meme pas commode d'arreter la valse avant de passer au tango et d'imposer une pause 'pose capote' à son mari avec lequel elle partage sa vie depuis 18 ans. Elle voudrait apres tant d'annees pouvoir se lacher comme elle veut. Alors elle lui a proposé une vaserectomie. Elle me parle des contraites pour son mari, me livre ses angoisses et son rejet de l'idée. Ensuite elle passe en revue toutes les méthodes de contraception qu'elle connait et qu'elle a essayé en n'oubliant pas de me donner les détails de ses réactions physiques et hormonales lors de la prise de telle ou telle méthode. Je vous passe les détails.... Je vous rappelle quand meme que nous sommes un mercredi matin lors de l'entrainement de tennis de nos enfants, assises dans un club house blindé de gosses qui courent de droite à gauche....et qu'il y a 5 ou 6 chaises qui nous séparent. Elle parle donc fort....une fois de temps en temps je tourne la tete a droite, à gauche, je cherche derriere moi, pas mes enfants, non ils jouent dehors à porter de vue, mais je regarde inquiete de voir comment les autres personnes présentent réagissent à notre conversation. Là je n'en suis plus au stade je la mets en confiance,... j'ai quand meme un peu honte et ne fais plus qu'acquiesé gentillement en regardant le plus possible devant moi, le court au loin derrière la vitre ou ma fille s'entraine au revers.... J'évite de la regarder dans les yeux quand elle me livre ses confessions trop intimes et lance des "ahain, ah bon? vraiment, ooooh oui alors...." très génés parce que je me rends compte qu'elle a vraiment besoin de vider son sac et que maintenant plus rien de l'arrete. Elle me saoule avec son gynéco, ses regles, ses capotes (elle a dit capote au moins 100 fois en 15 minutes!!!! elle est dingue!!!!) et là le clou du spéctacle... "Vous savez ca y'est j'ai pris ma décision!"... (pffff elle va s'arreter quand????) "ah bon, c'est bien!" lui dis-je en esperant que ma reaction fermée l'encourage a ne rien dire de plus parce que là c'est moi qui ne suis plus en confiance... "je vais me faire ligaturer les trompes dans 3 semaines. Mon rendez-vous est prit chez un grand gynéco à Paris...." ET elle m'explique comment ca va se passer pendant l'opération, qu'elle pourrra toujours revenir sur sa décision parce qu'aujourd'hui les techniques de ligatures ont changées. Nous étions d'un coup dans l'enceinte d'un théatre. Elle avait le role du médecin qui devait mettre son patient en confiance et moi j'étais le patient; j'ai eu le droit à tout. les techniques d'anesthésies locales ou pas, les ustencils utilisés. les facons de revenir en arrieres. Les conséquences hormonales, les douleurs suites à l'opération etc... pfffff.... et moi je criais à l'intérieur: je ne veux pas savoir, je ne veux plus te parler madame capote, laisse moi tranquiiiiiiileeeuuuuh.....

J'ai été sauvée par le gong. L'heure de tennis était finie. Nos enfants sont sortis du cours en trombe. Le club house était envahi de gosses munis de raquettes et de balles qui courraient partout partout partout. Je récupère mon fils, et mes filles, je leve la tete pour dire au revoir correctement à cette dame quand meme bien étrange mais elle avait disparue.

Comme ca, elle m'a abandonnée. Je n'ai pas eu les gentils au revoir supers souriants de la confessée que mon mari obtient normalement. Je suis quelque part décue. Ma mission quand meme si bien accomplie n'a pas aboutie a la réaction finale. Le regard soulagée de la femme liberee de ses secrets.... Mais je vous avoue que j'étais moi soulagée de ne plus l'entendre....

Je ne sais pas si j'oserai encore une nouvelle confession intime.....

Et vous? Vous vous confessez à vos copines????
Ou à des parfaits inconnus?

lundi 13 janvier 2014

Persévérance.... quand je te tiens....

Bonne année tout le monde.
Je vous souhaite comme je l'ai dis dans les messages envoyés à mes amis physiques (parallèle fait avec cette vie virtuelle) que cette nouvelle année soit encore meilleurs que vos meilleurs souvenirs de l'année qui vient de se finir.
Cette année pour la Saint Sylvestre, nous avons fait un bis repetitas de l'an dernier. Même ville, même bar, même délire. Tout pareil. Et c'était encore une fois, très chouette. Bah oui, quoi, on ne change pas une équipe qui gagne. Je suis vraiment contente. Sauf que nous avons eu tous les deux un étrange sentiment de déjà vu... Pourtant cette année ne s'annonce pas du tout pareil que toutes celles que nous venons de vivre ensemble. Il y a des enjeux importants pour nous dans cette année. Et c'est bien. Il faut faire avancer les choses. Ne jamais tomber dans la routine. Faire en sorte d'évoluer.
C'est une philosophie de vie que de ne jamais vouloir stagner. Constamment vouloir évoluer.
Beaucoup de monde se laisse aller au train train quotidien de la vie. "métro-boulot-dodo".
Je trouve ca vraiment dommage. Quand à l'arrivée d'un anniversaire charnière on réalise qu'on habite encore dans la même ville qu'il y a 25 ans, dans le même appartement, qu'on a pas vraiment beaucoup voyagé (pas besoin d'aller à l'étranger pour voyager. Il suffit de prendre un moyen de locomotion selon son budget et aller découvrir, la ville d'à côté. Goûter les plats régionaux, voir un film au cinéma sur la planète.... on peut voyager comme ca aussi. Pas besoin d'avoir le salaire d'un premier ministre et de découvrir le Sri Lanka en passant par la Nouvelle Calédonie....) .... on s'angoisse vite. On se trouve vieux, on comptabilise les années passées. On reste nostalgique des bonnes années vécues.... Et il est à ce moment là, dur de regarer vers l'avenir et le concevoir meilleur.
Chez nous c'est différent. Les meilleures années sont encore a venir. Toujours vouloir aller de l'avant. Faire encore mieux que l'année passée. Essayer de se surpasser. Ou sinon au moins, essayer de faire pareil, pour ne pas reculer.
Alors on se motive. On se stimule. On s'encourage. On fait des listes.
Je fais des listes. Elles sont longues. Ambitieuses. Elles me font rêver. Elles me donnent envie. Elles me donnent des ailes. Elles me propulsent vers des avenirs sans frein. Sans retenue aucune, ou tout est possible et tout est facile. Parce qu'il ne suffit que de le vouloir pour le faire... et d'organisation... et de temps aussi... mais le temps.. ca se gère. Alors dans ma liste, je gère aussi le temps.
Ce qui m'amène naturellement à la réalisation que la vie n'est pas une sprint. Plus une course de fond. Petite foulée. Rythme soutenu, mais soutenable. Respiration a six temps. (Je respire mieux quand je respire en six temps en courant et en nageant.. à chacun son tempo....).
Et la vraie vie reprend le dessus. Je n'ai pas fini mes premiers 31 jours de course sur 365 que déjà je perds de la cadence. Il y a des jours ou je cours trop vite. Des nuits ou j'arrête tout simplement de courir. J'abandonne. Je baisse les bras. La liste me dépasse... Elle se scinde en deux dans mes plus grands désespoirs. Une liste à droite, une liste a gauche et moi je ne suis plus qu'un dessin sur ma liste figé au milieu des deux longues suites de résolutions qui défilent en cycle le long de mes bras ballants... défaits et découragés.
Je réalise alors le souffle coupé, que je n'ai pas le temps de tout faire. Et je le déplore. J'en suis terriblement chagrinée. Les jours sont trop courts. Mes listes trop longues, trop ambitieuses. Elles ne me font plus rêver.... Parce qu'elles me font maintenant "envie". Entre le rêve et l'envie il y a la raison. A presque 40 ans, maintenant, j'ai compris qu'il valait mieux construire ses listes sur la raison que sur l'envie ou le rêve. Il faut alors se poser des réelles questions. De quoi ai-je vraiment envie et là dedans...qu'est ce qui est réalisable? Se fixer des objectifs concrets. A court, moyen et long terme. Et ca me plait. Parce qu'après tout.... il ne s'agit pas de résolution, mais de persévérance....
Cette année ma liste est donc très courte et remplie de choses faciles à réaliser:
- ne pas oublier de se crémer en sortant de la douche...
- bien hydrater mes mains régulièrement....
- mieux manger....
- ranger mes papiers au fur et à mesure...
- ... ...
J'ai quand même l'ambition de réaliser des projets à long terme... participer au projet "365 photos du quotidien" de Virginie Bichet; mon blog; mon projet secret 2014. Et si cette liste là n'est pas trop longue, peut-être trouverais-je la force de persévérer... Parce qu'à la fin de l'année je me retournerai sur ce temps passé et je serai fière de moi, parce que cette année aura été meilleure que celle d'avant.....
Alors pour votre nouvelle année, je vous souhaite qu'une seule chose en terme de perspective de réussite: de la persévérance....
Bonne année 2014!